du confort dans l'inconfort

Je voulais écrire sur ce sujet suite à un échange que j'ai eu avec ma douce moitié sur l'inconfort et comment et pourquoi parfois je me trouvais bien parmi lui. Que je le trouvais nécessaire.

Je n'avais pas trouvé les mots pour l'expliquer, peut-être y arriverai-je ici, en même temps, il n'y aucune garantie :-)

L'inconfort est différent pour tout un chacun. Pour moi, quand je parle d'inconfort, je le vois sous toute sorte d'angles et d'aspects, petits et grands. par exemple :
  • Aller à l'encontre de l'inconnu
  • Faire quelque chose quand le poids de la terre tout entière vous ordonne de rester figer.
  • Être dans une maison chauffée à 13 en plein hivers (quand je suis seul dedans ...)
  • Dormir dans un hôtel dans un lit qui grince et une chambre qui a des traces visibles de moisissure passées
  • Avoir une batterie qui fait des siennes, devoir la démarré à l'occasion avec une jumpstarter, décider de ne pas la changer tout de suite. Ça va aller ...
  • Affronter une nos peurs de front
  • Faire un bon et long road trip en Floride, en plein été, sans clim.
  • Courir peu importe les conditions, dans les grands froids, les vortex ou bien encore dans les grandes canicules.
  • Etc ...
Il y a mille et une conditions d'inconforts, toutes nivelées par un nombre infini de facteurs .

Certains diront que des éléments de ces inconforts que j'affectionne viennent du fait que je suis un peu "cheap". C'est peut-être un peu vrai, mais ce n'est pas tout, loin de là !

Quand j'y pense bien, je crois que je ne me suis jamais senti aussi VIVANT que dans l'inconfort. Il fait ressortir notre nature profonde. Nos réactions et nos émotions dans certaines de ces situations sont si "raw", si pure, si brutalement honnête que peut importe leurs bonnes ou mauvaises directions on ne peut qu'être en admiration de leurs origines !

Je crois l'inconfort, forge la personne, je crois il permet de savourer plus justement les moments. Et quand il laisse sa place au confort. Il donne la vraie valeur des choses et commande, ou plutôt, exige de nous d'avoir de la gratitude.

À la fin d'une course au milieu du vortex la semaine passée.

Je me suis allongé sur la neige, et sous mes yeux.

Le soleil plombé, pas un nuage en vue.

Un ciel aux mille teintes bleutées.

Aucun bruit, si ce n'est pour les battements de mon cœur,

essoufflé de tous ces battements qu'il venait de réaliser .

Tout était si paisible.

De la vapeur se dégagé lentement de mon corps.

Je respirais doucement .

J'écoutais mes lentes inspirations et expirations .

Et ces quelques mots sont venus à moi.


Merci. 

Merci à la vie 

Merci à cette vie 

Merci pour ma vie.



Ricardo Da Fonseca




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