la gloire du père

Pour la longue fin de semaine de pâques, j'ai vadrouillé à Québec de terrain de basket à terrain de basket pour un tournoi de Mathéo.

Je mentirai si je disais que j'étais moyennement emballé par l'idée de rester dans un hôtel en solo et faire le taxi le tout le long congé comme ça.

La vérité c'est que je l'ai adoré cette fin de semaine là pas tant vis à vis de moi mais vis à vis de mon fils.

Le voir aller, le voir partager ces émotions avec son équipe, l'esprit de corps, le partage, le support entre ses coéquipiers, la camaraderie. Voir leur teamwork, les échanges dignes des grandes parties.

Quand j'étais jeune mon premier "choix" comme sport était le soccer, malheureusement je n'étais pas vraiment bon.

Du coup j'ai changé de sport et me suis mis au Tennis. Même si j'étais pas mal "meilleur" au sport de raquette et que j'aimais ça . Je n'ai jamais goûté au sport d'équipe, je n'ai jamais effleuré les échanges que j'ai pu voir mon fils échangé avec ses coéquipiers. Je suis vraiment, vraiment très heureux pour lui.

Certainement que Mathéo ne voit pas ces choses de cette manière là . Il est et il vit dans le pure moment présent. Cette incroyable faculté qu'ont les enfants et que nous adultes nous avons tendance à perdre avec le temps ne cessera jamais de m'émerveiller.

Il est plus dans la frénésie de jouer au basket à l'extérieur du cadre normal,

Il jubile de rester dans une chambre d'hôtel avec ses amis et d'avoir son père "loin". Enfin jamais très très loin quand même.

Ils ont fini 2ème de leur tournoi. C'était une très belle fin de semaine, fatiguante mais au combien plaisante.

À mon fils, mon héros. Qui lui seul est capable de me faire passer par tout ce panel d'émotions.


Ricardo Da Fonseca



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