les celeris et les gens qui te mettent dans la merde

Un jour dernier je prenais mon dîner et manger un de mes pâtés à la dinde ( une des nombreuses recettes  vestiges de l'énorme dindon que j'ai cuisiné à Noël ). Je m'arrête un instant sur morceau de cèleri . Il se marie parfaitement avec le restant des ingrédients, je le trouve succulent. Je me mets à penser à quel point je peux trouver l'aliment bien ordinaire lorsqu'il est cru, mais o comment une fois cuisiner  dans des pâtés bien crémeux, de bonnes sauces à spag ou encore de bonnes soupes je peux le trouver exquis à souhait.

Je laisse aller mes pensées, je me dis que ceci pourrait s'appliquer à bien des choses dans la vie. Je continue à cheminer quand j'arrive sur le chemin que nous ne connaissons que trop bien, mais qu'on oublie parfois. Il ne faut pas juger , ni sur apparences, le toucher ou même par le goût . Il ne faut pas juger, point. C'est une tâche difficile, mais nécessaire que de remettre cette philosophie en avant-plan ..  ALL ....THE .... TIME .

Un aliment, ou tout autre chose en fait, peut nous paraitre bien ordinaire sous un angle et puis quasi extraordinaire sous un autre. Le céleri ne fait pas exception . Si on enlève l'univers du connu, qui sait si quelque part au fin fond de l' Amazonie profonde. Il n'y aurait pas quelqu'un qui ferait un met uniques, rare et sublime utilisant des céleris et de la chaire de serpent avec je ne sais quelles plantes aux saveurs exotiques. Une recette si excellente qu'il nous faudrait faire le voyage pour y goûter !

Je me vois déjà partir. Je pense à tout ça en souriant et ça me rappelle une petite histoire du film de Sergio Leone "mon nom est personne" que j'avais particulièrement aimé : 

Il était une fois un petit oisillon qui ne savait pas encore voler. On était en plein hiver et un soir, il tombe de son nid et il se retrouve sur le sentier. Alors il se met à crier: “Piu ! Piu ! Piu !”. Il se fend le gosier parce qu’il meurt de froid.

Pour son bonheur, voilà qu’arrive une vache. Elle le voit, elle veut le réchauffer. Alors, elle soulève la queue et plaf ! Elle pose une belle galette fumante, grosse comme ça !

Le petit oiseau, bien pénard et bien au chaud, sort sa petite tête et remet ça : “Pipiu ! Pipiu ! Pipiu ! Pipiu !” plus fort qu’avant.

Rrrrrrr ! Mais un vieux coyote arrive au triple galop. Il allonge une patte, l’extrait délicatement de son tas de merde, essuie la crotte qui le recouvre et ensuite… il n’en fait qu’une bouchée !

Mon grand-père disait qu’il y a une morale à cette histoire mais il faut que chacun la trouve tout seul !
Là encore, cela nous montre qu'il ne faut pas juger promptement des situations et surtout, ça nous donne cette morale tellement simple mais aussi tellement vraie .

Les gens qui te mettent dans la merde ne le font pas toujours pour ton malheur, 

Et ceux qui t'en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur.   

On ne peut malheureusement comprendre pleinement cette morale quand nous sommes dans la "merde", ni le lendemain, ni des mois d'après, ni même parfois des années après. Cependant, quelque part along the way, en regardant dans le rétroviseur de nos vies. Il est plus que probable qu'on en saisisse pleinement le sens. 

Après tout, les plus belles plantes, les fruits les plus juteux et les légumes les plus savoureux ne sont-ils pas ceux qui ont eu de belles galettes de fumier à leur origine, non ? :-)

Je vais m'arrêter là ça s'en vient 50 nuances de brun mon affaire. 

Ricardo Da Fonseca




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