Aujourd'hui mon fils, tu termines un chapitre de ta vie. Ton primaire.
Aujourd'hui, tu dis au revoir à la cour d'école, le parc, les terrains de basket et tout ce qui a côtoyer ton quotidien pendant les six dernières années.
Aujourd'hui aussi, tu souhaites bonnes vacances à tes amis, sans vraiment savoir la prochaine fois que tu les reverras.
Je te vois avec eux sur cette photo et je me rappelle les soupers, les dodos et les activités que je t'ai vue partagé avec eux.
Je me rappelle aussi comment je te répétais souvent que les amis sont importants et font partie intégrante des valeurs de nôtre maison : La famille, les amis, le respect.
Je suis fortuné dans ma vie mon fils. J'ai la chance d'avoir une famille des plus aimantes et des amis sur lesquels je peux me fier quasi les yeux fermés.
Aujourd'hui dans cette étape qui achève pour laisser sa place à une autre. Je te souhaite aussi, de tout mon cœur, d'avoir :
- De ces proches avec lesquels tu peux discuter, écrire, même à des milliers de kilomètres et qui t'apportent sourire, bien être et réconfort.
- De ces amis que tu ne vois pas pendant longtemps et que lors des retrouvailles c'est comme si vous ne vous étiez jamais perdu de vue.
- De ces amis, au risque de sonner quétaine, que le simple fait de les voir, de leur parler te fait te sentir bien, paisible et heureux.
- De ces amis sur lesquels tu peux te confier, être toi-même, tel que tu es, sans artifices. Et que, encore une fois, te font sentir profondément et tout simplement bien.
Les chemins de la vie sont sinueux et remplie d'incertitudes et même si je te disais sur lesquels tu pourrais t'orienter. Tu ne m'écouterais pas. Du haut de tes 12 ans et de cette brûlante adolescence, tu es dans cet âge rebelle, déjà, où tout ce que dit, ou presque, et forcément pas bon et sans valeurs.
Je dois me faire une raison, c'est aussi ça la jeunesse. On ne peut marcher le chemin à leur place. Ils doivent vivre leur vie.
J'espère juste qu'un jour quand et si tu lis ceci. Tu te trouveras dans une situation proche de la mienne. Que du haut de mes 45 balais. Je suis fatigué, exténué parfois du rythme de la vie, mais ô combien reconnaissant d'avoir des amis tels que les miens et une famille telle que la mienne.
Ton père qui t'aime plus fort que l'océan et plus grand que l'univers.
Ricardo Da Fonseca
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