J’ai ouvert ma piscine très tôt cette année. Un petit bout chou adorable m’avait fait revisiter mon approche quant à la date d’ouverture de celle-ci. L’année passée j’avais les oreilles en feu tant elle me pointer les piscines de mes voisins, qu’elles étaient dont bien bleue leurs piscines et puis dont les enfants se baigner allègrement ! elle a réussi à faire travailler ma conscience pas à peu près. Les enfants ont ce super pouvoir là.
Si vous suivez un peu mes postes, vous verrez que j’aime prendre le temps. Le temps de regarder, de réfléchir autrement sur les choses qui nous entourent ou du moins d’essayer. C’est un des fils conducteurs de ma vie, si on ne prend pas le temps alors on ne peut apprécier pleinement.
Nettoyant ma piscine, je sens la pressions de l’eau sur mon ramasse feuille. Je dois prendre mes deux mains et appuyer sur celle qui est plus proche du filet. Ce faisant et pendant un instant je vois une feuille bouger de chaque côté dans l’eau, tentant de fuire. Je fais une rotation rapide avant de réussir à la rentrer dans le filet avec brio.
J’ai une image qui vient à moi. Avec mon épuisette, je suis tel un toréador. Les feuilles au fond de l'eau, sur la surface, et celles qui ère entre les deux sont un peu comme un taureau. Et finalement ma piscine n’est ni plus ni moins qu’une arène de corrida avec pour public les oiseaux percher sur les arbes qui regardent et gazouillent.
Après chaque geste de vas et viens avec mon balet. Rammassant les feuilles avec douceur et force à la fois, ondulant mes bras en fonction de la position la plus efficace pour attraper le plus de feuilles de la shot. Me voilà lançant des Ooooolé par ici et des Ooooolé par la. Chaque geste est pesé, la friction de l’eau ralenti les mouvements alors si on veut donner un bon show il faut forcer un peu plus. Je m’exécute et je ris tout seul. enfin pas tout à fait, j’ai mon public …
You got to enjoy the little things, all the little things.
Ricardo DA FONSECA
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