-20 Dehors, il est tard, il fait noir. Pas le goût de sortir mais besoin d'acheter de quoi pour le souper à l'épicerie et faudrait que je fasse aller mes jambes.
Mon corps me dit : "va t'affaler sur le sofa avec un bon café, laisse faire tout ça "
Mon cerveau : "me donne de bonnes gifles virtuelles en me traitant de malade metal de juste avoir pensée à aller dehors marcher"
Par je ne sais quel stratagème, j'ai court-circuité tous ces messages, coupés tous les canaux de communication. Car je savais à ce moment précis que cette marche était pour moi. Pour mon bien être . Qu'elle allait me faire du bien, nonobstant TOUT le reste .
Ce n'était vraiment pas grand-chose, ultra anodin. Mais du chaos de la météo, de la température arctique et même un tremblement de terre n'auraient pu m'empêcher de sortir à ce moment-là.
Dans cette marche anodine, dans cette marche solitaire. je me suis dit intérieurement que j'avais été fort mentalement .
Mon corps est le roi des flemmards.
Il est tel un gros paquebot.
Mon cerveau est le gars le plus fainéant qui soit.
Il est son un capitaine sirotant un café en regardant l'horizon au loin.
Pour faire un quelconque petit mouvement
Il a besoin que les astres soient bien alignés.
Que les vagues ne soient pas plus hautes qu'1 pieds.
Que le ciel soit d'une couleur bleutée accompagné de rayons jaune et mauve !
ET aussi qu'un avis lui soit donné avec beaucoup, beaucoup d'avance.
Un lazy ass je vous dis, un lazy ass ....
Malgré tout, mon mental arrive parfois à prendre le dessus
et tourner ce gros paquebot à 180 degrés à la vitesse grand V .
Événements aussi rarissimes que satisfaisants ...
Ce que je retiens de cette aventure humaine ?
Des fois il fois s'avoir s'écouter
et puis des fois il faut savoir faire le silence complet.
Ricardo Da Fonseca
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