de nuage et d'étoile - la fable

Loin, très loin dans l'espace.
Une étoile étincelait l'univers de sa lumière.

Elle traversait des milles et des milles.
Ses rayons parcouraient des distances que nul ne pouvait imaginer.
Sa lumière éclairait les plus sombres parties de l'espace où nul n'osait s’aventurer.
L'étoile, les jours venus, aimer à observer les lointains nuages.
Leurs formes toutes aussi différentes les unes que les autres,
Leurs manières de se déplacer lui apparaissaient des plus gracieuses.

L'étoile, passez son temps à regarder vers le bas.
Tant, qu'elle ne percevait pas la magie de la vie que sa lumière engendrée.
Tant, qu'elle ne voyait pas la beauté des reflets qu'elle créait sur les planètes qui l'entouraient.

Pendant ce temps, à l'autre bout de la galaxie.

Un nuage s'en aller gambadant dans le ciel.
Tantôt d'un blanc chatoyant,
tantôt d'un gris des plus grisonnants.

Il traversait des milles et des milles.
À travers les océans, les terres arides et les verts pâturages.
Il était parfois minuscule, et d'autre fois, il se transformait en vrai colosse.
Le nuage, les soirs venus, aimer à contempler les étoiles.
Leur lueur unique éclairait la nuit comme des milliers de soleils,
Leur doux scintillement lui apparaissait comme un message à déchiffrer.

Le nuage, passez son temps à regarder vers le haut.
Tant, qu'il ne voyait pas la joie des êtres qui se confortaient dans l'ombre qu'il dessinait.
Tant, qu'il n'entendait pas les cris et les rires des gens qui dansaient dans la pluie qu'il faisait tomber.

Le soleil, fatigué de voir ces voisins lointains constamment s'épier, 
décida un jour de les rapprocher.

Il envoya ses plus beaux et plus grands rayons, 
créant ainsi un arc gigantesque autour de lui.
Afin que les deux astres puissent, enfin échanger.

L'étoile chemin faisant, briller de mille feux.
Le nuage parcourant le trajet, sentait son corps s'illuminer.

De ce qui s'est dit, nul ne sait point.

Mais dès le lendemain, ils reprirent chacun leurs occupations.

À la vive différence, qu'ils avaient en eux.
Un nouveau feu, un bûlant sentiment.

Celui d’être à leur juste place, d’avoir un rôle à jouer 
Et un profond sens de gratitude envers leur existence.
Si petite, et à la fois, si grande.

Ricardo Da Fonseca
( illustration comprise )





Comments