Dans mes marches quotidiennes, il m'arrive de penser aux changements. De ceux qui sont inéluctables, des immenses chamboulements, sur les grands courants marins froids et chauds qui opèrent dans nos profonds océans, des tempêtes et catastrophes, de ceux infiniment grands et aussi ceux infiniment petits.
Lorsque je bouge, me déplace, je réalise que je suis moi même porteur de changement.
Je déplace, je fends l'air autour de moi. Je brise des milliers d'atomes avec leurs protons et leurs électrons autour.
Je suis tel un anticyclone pour mon environnement immédiat.
À mon simple passage, j'influe sur la végétation en la privant de quelques nanosecondes de vents.
En prenant un bain de soleil, j'affecte la fonte de la neige en lui extirpant quelques microsecondes de soleil.
À travers chacun de mes pas, je bouleverse le calme et silence de la faune.
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