Voilà un des plus beaux poèmes qui j'ai eu la chance de lire, de l'auteur Dylan Thomas (poèmes complet plus bas)
Do not go gentle into that good night,
Old age should burn and rave at close of day;
Rage, rage against the dying of the light.
Though wise men at their end know dark is right,
Because their words had forked no lightning they
Do not go gentle into that good night.
Good men, the last wave by, crying how bright
Their frail deeds might have danced in a green bay,
Rage, rage against the dying of the light.
Wild men who caught and sang the sun in flight,
And learn, too late, they grieved it on its way,
Do not go gentle into that good night.
Grave men, near death, who see with blinding sight
Blind eyes could blaze like meteors and be gay,
Rage, rage against the dying of the light.
And you, my father, there on the sad height,
Curse, bless, me now with your fierce tears, I pray.
Do not go gentle into that good night.
Rage, rage against the dying of the light.
Dylan Thomas
J'ai entendu quelques parties de ce poème à plusieurs reprises dans le passé. Je n'ai cependant jamais pris le temps de m'arrêter sur les vers, sur le TEXTE, comme je le fais depuis peu.
Les diverses lectures sur sa possible signification tournent autour du dernier combat, de la lutte, sur comment ne pas se laisser abattre quand nôtre heure aura sonné mais à la place faire appel à cette rage "primale" que nous avons tous un peu en nous devant l'affliction, la maladie, la peur, la mort.
Quand je lis avec attention, les quelquefois :), je m'attarde souvent sur le merveilleux qu’il peut avoir des fois dans l'interprétation. Dans les espaces entre les virgules et la ponctuation....
Vôtre interprétation, comme la mienne, sera possiblement à des lunes de ce qui avait initialement inspiré l'auteur, de sa signification originale. Peut-être, oui, mais ce n'est pas important. Ce qui l'est je crois, c’est que le texte, le moment, vous fait réfléchir, qu'il aura possiblement shaker vos croyances et pousser votre raisonnement ailleurs. À la fin nous sommes tous des êtres de raison.
Vôtre interprétation, comme la mienne, sera possiblement à des lunes de ce qui avait initialement inspiré l'auteur, de sa signification originale. Peut-être, oui, mais ce n'est pas important. Ce qui l'est je crois, c’est que le texte, le moment, vous fait réfléchir, qu'il aura possiblement shaker vos croyances et pousser votre raisonnement ailleurs. À la fin nous sommes tous des êtres de raison.
Ainsi chaque personne peut percevoir possiblement un sens général commun à leur lecture. Mais c'est dans les détails de la pensée, de la motivation et de l'inspiration de l'auteur que là. Là, il y a entre chaque personne un monde de possibilité. Quand on s'y arrête, la diversité de pensée peut être si magnifique. La convergence aussi mais pour d'autres raisons. Elle, elle appuie, elle conforte. Tandis que la diversité, elle ouvre, elle agrandit l'horizon.
Pour revenir au poème, j'aime à croire que le sujet est ce combat acharné contre les adversités de la vie. Quelles qu'elles soient, d'où qu'elles viennent. Et comment, il faut se faire violence des fois pour et ne pas laisser tomber "Do not go gentle". Mais plutôt s'enrager, s'élever, se révolter contre tout ce qui peut nous arriver que ce soit juste, injuste, que la raison soit de notre bord ou non.
De nos jours tout est tellement brumeux, il n'y a plus de blanc ou noir mais bien des tonnes de nuances de gris. Tout est tellement bruyant, le silence parfois si précieux devient si rare. Les combats sont si nombreux, tous de nature si différente qu'ont pourrait vouloir jeter l'éponge, juste laisser tout tomber, juste pour un temps .......
Ces vers sont là aussi pour nous rappeler, surtout le dernier. La beauté de la vie dans ça ses plus simple matérialisations, de la lumière du jours et comment il faut se battre pour elles.
"RAGE, RAGE against the dying of the light"
Do not go gentle into that good night,
Old age should burn and rave at close of day;
Rage, rage against the dying of the light.
Though wise men at their end know dark is right,
Because their words had forked no lightning they
Do not go gentle into that good night.
Good men, the last wave by, crying how bright
Their frail deeds might have danced in a green bay,
Rage, rage against the dying of the light.
Wild men who caught and sang the sun in flight,
And learn, too late, they grieved it on its way,
Do not go gentle into that good night.
Grave men, near death, who see with blinding sight
Blind eyes could blaze like meteors and be gay,
Rage, rage against the dying of the light.
And you, my father, there on the sad height,
Curse, bless, me now with your fierce tears, I pray.
Do not go gentle into that good night.
Rage, rage against the dying of the light.
Dylan Thomas
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