On peut la voir comme une simple expression de battements de cœur, générant de l'énergie qui se transforme en chaleur.
On peut aussi la percevoir comme multisensorielle :
la voir, même une fois qu'elle est passée ;
la toucher quand elle est assez proche ;
la sentir, parfumant les espaces de nos vies ;
la goûter quand on nous prépare avec soin et tendresse des mets ;
l'entendre, tel un chuchotement dans la nuit qui nous répète : « je suis là, tu n'es pas seul ».
On peut la considérer aussi comme multidimensionnelle, qui transcende le temps et l'espace. J'avais écrit dans un de mes anciens posts sur les capteurs thermiques que, pendant certains moments de l'année, j'étais sûr que si quelqu'un possédait un capteur thermique planétaire, la chaleur humaine pouvait se percevoir bien au-delà du système solaire, jusqu'au fin fond de la galaxie.
Elle est essentielle ! Essentielle à la vie, essentielle à toute relation interpersonnelle, quelle qu'en soit la nature.
J'attribue à la chaleur humaine d'innombrables vertus — peut-être trop. Peut-être que je porte, sans m'en rendre vraiment compte, trop souvent mes lunettes de licorne, qui tentent sans cesse de déformer la réalité quand celle-ci ne me convient pas.
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