Il doit s'être écrit des milliers de vers sur ce thème. Ceci est juste ma singulière et sans prétention contribution.
De la folie de la jeunesse, je suis perplexe .De sa fougue, je suis jaloux .De son insoutiance, je suis ébahi.De son égocentrisme, je suis attristé.De sa vitalité, je suis contemplatifTant de caractéristiques pour te décrire,Tant de mots pour te dessiner,Sans qu'aucun ne soit proche de la réalité.Tu es un mystère entier.De nouvelles générations suivront.Le mystère évoluera, il prendra de nouvelles formes.Mais mystère tu es et tu le resteras à jamais.
J'essaie de revenir à ma jeunesse, comment était-elle, quel était mon état d'esprit. S'il m'est difficile de me rappeler parfois ce que j'ai fait 1 mois en arrière. Je peux quand même me rendre à l'évidence que la jeunesse est "contextuelle". L'époque et le lieux où elle est vécue sont des facteurs déterminants. Ainsi comme je l'ai déjà mentionné pour d'autres aspects de la vie, on ne peut la comparer.
Parfois quand je réfléchis sur un sujet et commence à creuser et à "gratter". J'en saisis et comprends de moins en moins la signification. Je me sens parfois maladroit, borderline idiot, impuissant ainsi que plein d'autres sentiments encore moins reluisants. Il en va ainsi.
Il y a un dicton vis-à-vis de l'amour que je me répétais quelque fois plus jeune, je crois qu'il pourrait s'appliquer aussi pour à la jeunesse
L'amour/la jeunesse a ses raisons que la raison ne peut expliquer.
J'aime partir certaines réflexions quand je cours. Je lance le thème dans les airs. Et comme quand on cri au bord d'une montagne et qu'on reçoit l'écho de notre voix distorsionné. Parfois, quand le poète de la course trouve le sujet intéressant, ma réflexion revient enrichie, nuancée.
Lors d'une course récente, lorsque je méditais sur la jeunesse j'ai reçu cet écho :
La jeunesse c'est vivre. Vivre simplement et pleinement le moment présent en balayant d'un revers de la main le passé et en ignorant, en défiant même, le futur.
La jeunesse ne se conjugue qu'au présent ! Tous les autres temps ne sont que des figurants.
Un jour, peut-être, les ombres deviendront lumière et le brouillard fera place à l'éclaircie. En attendant, les échos de la jeunesse continueront leur chemin.
Ricardo Da Fonseca
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